L’homme des hautes plaines

L'homme des hautes plainesUn étranger vêtu de noir arrive à Lago, petite ville de l’Ouest. Trois jeunes m’as-tu-vu le provoquent, il les abat tous les trois sans sourciller. Les habitants lui demandent alors de les défendre : trois bandits ont juré de mettre le village à feu et à sang. L’étranger accepte et prend le pouvoir. Il s’attaque au conformisme hypocrite des villageois, nomme un nain shérif, et ordonne que tous les bâtiments soient repeints en rouge, et la localité rebaptisée «Enfer». Une manière de réaliser à la lettre une expression américaine courante : «peindre la ville en rouge». Puis il prépare le savant traquenard qui mettra fin à la carrière des trois crapules. A la fin seulement, nous comprendrons seulement la raison de sa conduite et du cauchemar qui le hantait… Troisième film réalisé par Clint Eastwood lui-même, «L’homme des hautes plaines» est un western orignal, sous-tendu par un suspense efficace. L’acteur des films de Sergio Leone a pris grâce à lui une stature de metteur en scène et de producteur qui a consolidé son image auprès du grand public en lui taillant une réputation inespérée auprès des cinéphiles fous de cinéma américain.

El Condor

El CondorEn 1867, dans un Mexique pris entre deux feux, deux aventuriers tentent de s’emparer d’un dépôt d’or enfermé dans un fort : le fort El Condor. Les deux/ malfrats sont Lake, un bagnard noir évadé, et Jaroo, un aventurier blanc. Ils obtiennent l’aide d’une tribu Apache pour attaquer le fort protégé par une garnison avec à sa tête le commandant Chavez : caricature du militaire mexicain, personnage grossier et corrompu:- Luke et Jaroo réussissent à prendre la forteresse d’assaut, grâce à de multiples complicités, dont celle de la maîtresse du gouverneur. De complicités en traîtrises, de duels en règlements de comptes, tout finira mal. Les complices s’entretueront, il n’en restera qu’un (black or white 7). «61 Condor» n’est pas un gentil western. C’est un film dur, brutal, violent et grossier et… réussi. Le climat de violence qui règne sur «El Condor» est remarquablement rendu. Le côté immoral également. En ce sens, il renverse un peu les valeurs manichéennes chères au western classique. A noter par exemple que les Indiens ont pour une fois l’air de vrais Indiens et pas de «Wasps» teints en rouge avec des plumeaux sur la tête ! A noter également l’interprétation de l’inégalable Lee Van Cleef, avec sa gueule de faux témoin et son air fourbe d’oiseau rapace n’inspirant que la haine.

mercredi, décembre 17th, 2014 Mes sujets chauds

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