Archive for janvier, 2014

Jean-Louis Pétriat : D’un lieu unique, créons un mythe !

magasin fnacA Paris, dans le 17e arrondissement, à l’angle de l’avenue Niel et de l’avenue des Ternes, il existe un lieu mythique, inaltérable et beau, exclusivement voué à la grande consommation, et qui bénéficie d’une architecture aussi pratique qu’originale. Le Printemps y a déposé ses boutiques alléchantes, en 1986, et son bilan le 31 décembre 1989. Depuis cette date, les autochtones s’interrogeaient sur l’identité d’un éventuel repreneur, capable de préserver l’intégrité architecturale d’un pareil endroit. Qu’ils soient désormais rassurés, car la Fnac entre en lice. Et de quelle façon! Mais écoutons Jean-Louis Pétriat, son Pdg. «Avec l’achat de cette surface, nous concrétisons une espèce de rêve fou. Ce sera un lieu de culture pour tous, Parisiens, provinciaux et étrangers. Nous allons installer un showroom où les techniques de pointe pas encore commercialisées, comme la WHD, seront montrées et expliquées au public. Avec 10 000 m2 de surface, nous nous donnons les moyens de nos ambitions. Tout ce qui fait la Fnac (livres, cassettes audio et vidéo, etc.) sera présent, bien sûr, mais nous offrons en plus un développement considérable dans le domaine du voyage, savoir où aller, quelle est la situation géopolitique du pays. Mais rassurez-vous, la vidéo n’est pas oubliée, puisque tout un étage y sera consacré. Nous tenons également à préserver l’exceptionnelle architecture de l’endroit, en complétant les vitraux originaux qui datent de 1920 par d’autres réalisés par un maître verrier.

Une gigantesque œuvre d’art conçue par des sociologues, des philosophes et des hommes politiques est en cours d’élaboration. Je puis vous dire qu’il s’agit de l’œuvre du troisième millénaire…» On le voit, cette Fnac pas comme les autres promet d’être un véritable temple contemporain de la culture sous toutes ses formes. Coût de l’opération : 100 milliards de francs. Date d’ouverture : septembre 1991. On salive déjà…

mercredi, janvier 29th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Frédéric Rossif, un passionné de la vie, des hommes et des bêtes

Le réalisateur Frédéric Rossif s’est éteint le mercredi 18 avril 1990, à l’âge de soixante-huit ans, d’une crise cardiaque. Sa mort ressemble à sa vie, rapide et fulgurante. Il naît le 16 février 1922 au Monténégro. Il débarque à Paris après la guerre et commence à travailler à la Cinémathèque. Mais sa réelle existence médiatique date de 1950, quand il entre à la télévision, à l’époque embryonnaire, et crée le service des achats extérieurs. Ensuite, il devient producteur de deux séries «Editions spéciales», la première ayant trait au grands événements historiques, et la seconde étant consacrée à «La vie des animaux», montages de documents commentés par Claude Darget, un autre pionnier de la télévision française.

Michel DuchaussoyC’est d’ailleurs dans ce dernier domaine que Frédéric Rossif acquiert très vite une extraordinaire popularité. Quatre cassettes parfaitement représentatives de sa vision humaniste du monde animalier sont actuellement disponibles à la vente (149 francs, prix indicatif) aux Editions Montparnasse. « Rythme africain », « Les espaces des animaux», «Le peuple des ailes» et «Les animaux du bout du monde» nous présentent avec acuité et grande intelligence la faune bigarrée qui peuple la planète. Après une collaboration éphémère à l’émission de François Chalais, «Cinépanorama», Frédéric Rossif décide de se lancer dans le long métrage et réalise, en 1961, «Le temps du ghetto», implacable document d’archives et de témoignages sur le calvaire et la révolte des juifs dans le ghetto nazi de Varsovie. Deux ans plus tard, il récidive avec l’extraordinaire «Mourir à Madrid», sur la guerre civile espagnole. Malgré les incessantes critiques de la Nouvelle Vague, qui enterrent sans discernement sa façon de se servir du montage et son goût pour l’esthétisme, le film obtient un grand succès public. Après la réalisation de fabuleux documents (« La Révolution d’Octobre», en 1967, «Un mur à Jérusalem», l’année suivante, et, en 1969, «Pourquoi l’Amérique? »), il s’essaie au cinéma de fiction, en 1971, avec «Aussi loin de l’amour», interprété par Michel Duchaussoy et Francine Ra-cette. Et là, le public ne suit plus. Peu importe, le grand Rossif se consacre alors à de nombreux documentaires d’art, parmi lesquels on peut citer «La route romane», «Georges Braque» et «Pablo Picasso». A partir de ses séries télévisées sur les animaux, il met en scène avec bric) des films de cinéma étonnants, baroques et lyriques comme «La fête sauvage» ou «Sauvage et beau», respectivement en 1975 et en 1984. Deux ans plus tôt, il réalise un film-hommage intéressant mais discutable, intitulé «Jacques Brel». Mais son plus gigantesque travail reste «De Nuremberg à Nuremberg», soit trois heures de documents édités en deux cassettes, au prix unitaire de 149 francs, aux Editions Montparnasse, qu’il a réalisé en 1989. Il est des hommes immortels, Frédéric Rossif est de ceux-là…

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Clip concours

vidéoclipsPour la sixième année consécutive, la CGE et l’Ecole nationale des ponts et chaussées organisent un concours de vidéoclips réalisés par des grandes écoles (Polytechnique, Science Po, Arts et métiers… ). Au total, une douzaine d’établissements, issus d’horizons différents, présentent leurs films. La soirée du 1er juin, à l’Espace Wagram, est présidée, entre autres, par Nathalie Delon, Jean-Jacques Jelot-Blanc, Claude Pinoteau, Gérard Rinaldi et Christophe Malavoy (sous réserve). La promotion a été assurée depuis le mois de mai par un affichage dans tous les arrondissements parisiens et par une large présence dans toutes les écoles parisiennes. Une excellente initiative pour détecter les Goude et Mondino de l’an 2000…

Hit CDV

• «Allô maman, ici bébé» d’Amy Hercherlin, avec John Travolta et Kristie Al-ley (RCA)
• «Indiana Jones et la dernière croisade» de Steven Spielberg, avec Harrison Ford (Paramount).
• «Piège de cristal» de lan MacTiernan, avec Bruce Willis (CBS).
• «ShoeKer» de Wes Craven, avec Michael Murphy et Peter Berg (MCA).
• « L’empire contre-attaque» d’Irvin Kershner, avec Mark Hamill et Harrison Ford (CBS).
• «Les liaisons dangereuses» de Stephen Frears, avec Glen Close et John Mal kovich (Warner).
• «L’empire du soleil» de Steven Spielberg, avec John Malkovich et Miranda Richardson (Warner).
• .« Planète interdite» de Fred McLeod Wilcox, avec Walter Pidgeon et Anne Francis (MGM IVA).
• «The land before time» de Don Bluth (MCA Home Vidéo).
• «Cookie» de Susan Seidelman, avec Peter Falk et Diane West (Warner).

Cette liste ne comprend que des titres disponibles en compact disc vidéo «import» et nous est fournie par le magasin VO Only (25, boulevard de la Somme, 75017 Paris. Tél. : 42.67.76.27). Mais vous pouvez également les trouver ou les commander chez votre revendeur habituel. Renseignez-vous auprès de votre vidéoclub.

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PDM au Mondial

Avis aux amateurs! PDM, l’un des leaders européens de la cassette audio et vidéo lance une offre promotionnelle rare. En effet, à l’occasion du Mondial 1990 italien, les fous de foot vont trouver chez tous les distributeurs PDM une multitude de packs de trois cassettes vidéo, soit deux cassettes vierges et un film d’une heure qui retrace les vingt dernières années de la Coupe du monde de football. Les commentaires sont assurés par Thierry Roland. Les nostalgiques vont pouvoir rêver des bleus de l’équipe de France, deux fois demi-finalistes en 1982 et 1986. Prix indicatifs : 2 E120 plus film : 100 francs, 2 E180 plus film : 130 francs et 2 E240 plus film : 150 francs.

Entre Parenthèse

Depuis début avril, il existe, à Paris, un vidéoclub pas comme les autres. Sur 600 m2, Stéphane Bensoussan a aménagé un espace original consacré à l’audiovisuel. Cassettes vidéo, CD, CDV et posters de stars remplissent cet espace, pour le plus grand bonheur des amoureux de cinéma. Journées à thème, chaleureux accueil des hôtesses et efficacité grâce à l’informatique vous savez en quelques secondes si le titre que vous désirez existe, est disponible ou le sera dans quelque temps , vous resterez pantois. Alors, n’hésitez plus et foncez chez Parenthèse, 68, rue de Rivoli, 75001 Paris, ou téléphonez au 42.76.08.80.

mercredi, janvier 29th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Les cassettes en chiffres

cassettes
Certains la jugeaient moribonde, d’autres la croyaient carrément morte. Que les oiseaux de mauvais augure se taisent, car messieurs, l’industrie de la vidéo se porte bien. Avec 994 millions de francs, le chiffre d’affaires réalisé en 1989 au niveau de la distribution par les éditeurs vidéo membres de la Csea (Chambre syndicale de l’édition audiovisuelle) a progressé de 306 millions de francs, soit de 44,5 Wo par rapport au chiffre d’affaires 1988. Nous vous l’avions annoncé, le marché de la vente directe de vidéocassettes, que ce soit des films, des produits musicaux, sportifs ou documentaires, a vraiment décollé. La raison essentielle? La baisse sensible du prix de ces produits (entre 99 et 199 francs TTC) par rapport à 1988. Nous avons tout pour nous réjouir, puisque la tendance attendue du marché pour 1990 est positive, et la possibilité pour la vidéo de faire de la publicité à la W consacre définitivement son caractère de marché de grande consommation.

La Fnac et son guide

Fnac Le caméscope, de plus en plus utilisé pour constituer des images d’archives familiales, vient en complément de l’appareil photo. Mais 90 % de ses utilisateurs sont des profanes du Formula project, ou le sponsoring intelligent de JVC en matière de F3 langage audiovisuel: Pour leur venir en aide, la Fnac propose un guide intitulé «Filmer en vidéo légère». Cette cassette de 35 minutes, réalisée par l’Ina et vendue 150 francs dans toutes les Fnac, constitue une véritable initiation à la réalisation de prises de vues animées. Elle sera remise gratuitement jusqu’au 15 août à tout acheteur de caméscope. C’est ce qu’on appelle joindre l’utile à l’agréable.

Magie noire et blanche

L’âge d’or d’Hollywood, ce fut aussi l’âge d’or de la photo. En ce temps-là, régnait le noir et blanc, qui reste, qu’on le veuille ou non, de loin supérieur à la couleur. Il suffit de feuilleter cet album-souvenir de Mark Vieira, collectionneur et lui-même photographe, pour en goûter la splendeur glacée, les nuances infinies, la richesse des détails. A travers ces portraits de stars, symphonies d’ombre et de lumière, et ces scènes posées qui évoquent tant de chefs-d’œuvre d’alors, c’est tout le cinéma américain des années 40 qui ressuscite. Un fascinant panthéon de papier. «Les dieux d’Hollywood 2» (1939-1951), par Mark Vieira, traduit par Philippe d’Hugues, Editions Atlas, 260 francs.

Erratum Vidikron

Dans notre numéro hors série High-tech, une erreur s’est glissée à propos du prix du vidéoprojecteur Vi-dikron. Au lieu de 30 400 francs, il fallait lire 39 400 francs. Nous prions nos lecteurs et la société concernée de nous pardonner cette involontaire méprise.

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Haro sur Cyrano !

Deux ouvrages d’un coup sur la nouvelle coqueluche de la scène et des écrans, voilà qui ne peut que nous plaire. D’autant qu’il s’agit de livres de qualité. Le «Cyrano de Bergerac» de Robert Hossein, avec Belmondo, fait l’objet d’un bien joli bouquin de Philippe Durant aux Editions Sévigny (80 francs), avec entretiens, photos couleur du spectacle et texte intégral de la pièce. Le coffret proposé par les Editions N° 1 s’apparente carrément à une œuvre d’art, puisqu’il rassemble un magnifique livre-album composé des plus belles photos du film et le texte intégral de Jean-Paul Rappeneau et Jean-Claude Carrière, adapté de la pièce d’Edmond Rostand. On n’a pas fini d’entendre parler de Cyrano, et c’est tant mieux!

Classiques de la Fox

fox news
A l’occasion du 75e anniversaire de la Fox, CBS-Fox Vidéo lance une collection intitulée Les plus grands classiques. Cinq des plus grands films du cinéma hollywoodien, en VO sous-titrée, sont présentés dans une boîte métal « bobine de film». Ainsi, vous pouvez voir et revoir en cassettes, tranquillement chez vous, pour 199 francs seulement, «Cléopâtre», «La main gauche du Seigneur», «La poursuite infernale», «La rivière sans retour» et «Qu’elle était verte ma vallée». Espérons que CBS-Fox Vidéo n’en restera pas là.

JVC sports

« Docteur ès sponsoring sportif», JVC, le créateur du format VHS, continue sur son infernale lancée. Il est à la fois sponsor officiel de la Coupe du monde de football «Italla 90», assurément le feuilleton le plus télévisé de la planète, dont vous pourrez enregistrer les meilleurs moments sur cassette (JVC, of course!), et aussi celui de l’écurie automobile Formule 3 intitulée « Formula project». Le but de l’entreprise est de former de nouveaux pilotes français et étrangers, de constituer un pool technique d’ingénieurs et de techniciens de haut niveau et, enfin, d’assurer la présence de l’écurie dans différentes disciplines «monoplace» du sport automobile national et international. Vive le sponsoring, surtout lorsqu’il est pratiqué par un pro tel JVC.

Moto vidéo

Produit par Alpha Vidéo Production, Moto News, le premier mensuel vidéo consacré à ce noble sport, est actuellement en vente, dans les vidéoclubs et les grandes surfaces, au prix conseillé de 99 francs. Au sommaire du n°1, les amateurs apprécieront une rétrospective du Grand prix du Japon, une fulgurante compétition de moto-cross et un banc d’essai sur la Yamaha 600 FZR. D’autres surprises vous attendent. Alors, découvrez les vite et bonne chevauchée!

mardi, janvier 28th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire