Mes sujets chauds

Interview exclusif !

«Ailleurs», votre dernier album, sorti à la fin de l’année dernière, n’a pas du tout le même style que les précédents. Comment êtes-vous passé de la variété française à des mélodies beaucoup plus classiques?

Je n’aime pas le terme «classique». Mon album ressemble à du classique à cause des instruments qui y sont utilisés. Les mêmes morceaux interprétés au synthétiseur ne feraient pas cet effet.

Avez-vous toujours eu envie de vous orienter vers ce style de musique?

Oui, mais jusqu’à présent, je n’avais ni les moyens ni les possibilités de le faire. La variété ne représentait ni plus ni moins qu’une façon de mettre un pied dans le show-business et de m’y faire un nom. Aujourd’hui, j’ai envie de faire des chansons qui se, rapprochent des musiques de film, mais aussi de tourner des clips. Pourquoi la musique serait-elle l’unique moyen d’accompagnement d’un chanteur? Quand le décor et l’histoire sont suggérés dans la chanson, on plonge beaucoup plus facilement dans les images et on découvre du vrai cinéma à écouter…

Votre présence médiatique est plutôt irrégulière. Quelles raisons vous ont poussé à mener une carrière en dents de scie?

Il y a deux métiers : le vedettariat et la musique. On ne peut pas faire les deux en même temps. J’ai essayé le premier et je n’avais plus le temps de travailler. Il y a un système qui pousse les chanteurs à sans cesse répondre auxjournalistes. Au bout d’un moment, ils ne se rendent même pas compte qu’ils n’ont plus rien à raconter que des histoires de stars qui n’intéressent personne. Quand je décide de pointer le nez, les médias répondent présent et les gens s’intéressent à nouveau à moi. Et puis, je trouve plutôt agréable de pouvoir se retirer pour prendre le temps de vivre et d’écrire.

Avez-vous des copains ou des ennemis dans le showbiz?

Non, je ne dérange personne. Je vois peu de monde à cause de l’entourage des artistes (attachés de presse, éditeurs…) qui m’insupporte. Il y a des gens comme Jonasz.

Higelin ou Véronique Sanson que j’aime bien et que je rencontre de temps en temps.
Vous avez un maître?

Mes références sont Gershwin, Stravinski… et les Beatles!

Quel est, pour vous, le meilleur espoir de la chanson française?

Jean-Louis Murat. Tout ce qu’il a en réserve est très prometteur…

Vanessa Paradis, Patricia Kaas?

La première, non, et la seconde est trop « bluesy gadget». Je préfère Guesch Patti, bien qu’elle tourne un peu en rond!
Les paroles de vos chansons ont une connotation philosophique et religieuse…

Etes-vous croyant?

Je ne crois pas aux dogmes ni aux écritures. Si on les regroupe toutes depuis des millénaires, on retrouve des similitudes et c’est ça qui est intéressant. Je ne suis pas athée, mais je ne supporte pas l’intégrisme.

Compositeur, chef d’orchestre, chanteur, comédien… Qu’est-ce qui vous excite le plus?

De m’asseoir devant une feuille blanche et d’écrire de la musique pendant des heures. Après vient la chanson. Quand je chante, c’est pour essayer de placer ma musique. Je ne suis pas un chanteur et j’aimerais beaucoup écrire pour les artistes qui savent chanter. Quand j’écris pour moi, c’est trop limité et je suis souvent piégé… Le summum a été évidemment «Excalibur».

Pourquoi avoir traité la légende des Chevaliers de la Table ronde à la manière d’une bande dessinée de science-fiction ?

J’ai été voir Philippe Druillet, auteur de bandes dessinées et ami de longue date, parce que je savais qu’il me ferait un clip «space opera», un clip qui ferait rêver comme à l’époque de la Table ronde. La seule façon de rêver est «l’héroic fantasy».

Votre clip est, paraît-il, un des plus chers jamais produits en France. Comment pensez-vous le rentabiliser?

Nous avons fait du clip d’« Excalibur» un objet. Polygram Music Vidéo propose un coffret avec le clip, le making of (tournage du tournage — NDLR), le CDV et le story-board dans une série limitée, numérotée. Il y a, dans ce cas, une éventuelle possibilité de rentabilité. C’est certainement un objet qui sera, grâce à Druillet, coté sur le marché de l’art dans dix ans. Sinon, il est vrai que les clips sont indirectement rentabilisés par les concerts et la vente des albums. Mais quand on dit que c’est un clip cher, on additionne tout ce que la production aurait dû payer si personne ne nous avait subventionnés. On atteint alors les deux millions de francs. Ce qui n’est pas beaucoup plus que «Le pull marine» d’Isabelle Adjani (1,5 million de francs à l’époque). On vous a surnommé l’Elton John français…
Et cela m’énervait! Au début, c’était bien, mais maintenant c’est de la soupe. Du showbiz à l’américaine. Je préfère qu’on m’appelle Tintin, c’est plus rigolo. Avec quel homme politique aimeriez-vous dîner? Aucun. La politique, c’est comme le show-business : tous les petits talents sont éparpillés sans être très efficaces. D’ailleurs, je ne vote pas.

Vous avez des têtes de Turc?

Non, seulement des guignols comme Marchais qui me font rire.

Vidéophile ?

Je l’ai été pendant un moment, mais je n’ai gardé de cette époque que huit ou dix films. Quand on lit un livre, on peut le relire et le voir sous un autre angle en imaginant des situations différentes. L’image impose un mouvement qui ne laisse pas libre cours à l’imaginaire. La musique est le seul art pour lequel la répétition est non seulement admise, mais aussi souhaitable. Avec l’image, elle devient souvent fastidieuse.

Quels sont vos films préférés? «Ivan le Terrible»?

Oui, plus encore «Alexandre Nevski », «La Belle et la Bête »… J’aime aussi «La guerre des étoiles», les films de Jean-Jacques Annaud et «Le grand bleu». Mais je ne vais jamais au cinéma. La foule me gêne et m’angoisse.

Les films X, c’est aphrodisiaque ou dégoûtant?

Aphrodisiaque bien que les dialogues soient nuls… et j’en regarde. Je n’ai pas attendu que Canal+ ou la vidéo me permettent de faire des projections à domicile. Il m’est arrivé d’en voir au cinéma, mais c’était plutôt pour rigoler. J’ai même été en voir un avec Catherine Lara, un jour, entre deux avions!

Et la télé?

La télé n’est intéressante qu’a partir de 23 heures.
Si votre attaché de presse vous annonce un «Avis de recherche», une «Sacrée soirée» et un «Dimanche Martin» pour la promo d’« Excalibur»…
Je n’aime pas les émissions où tout le monde pleure pour des conneries. Mon attaché de presse agit en conséquence. Je ne dédaigne pas «Champs-Elysées», ni même «Sébastien c’est fou» qui est une émission bien faite où les gens ne se prennent pas au sérieux et s’amusent. C’est ce qui m’importe le plus.
On vous a vu dans « Dessinez c’est gagné». Vous aimez les jeux TV? Il y a des émissions cons et celles où on déconne. Je range celle-ci dans la seconde catégorie.
Quelle actrice vous fait craquer? Anémone. Elle a la dimension d’Arletty. Elle peut interpréter des rôles dramatiques avec un talent fou. Isabelle Huppert aussi… Chez les acteurs, c’est Ri-chard Bohringer. J’adore la troupe du Splendid.

Quels sont vos hobbies?

J’aime bien les objets, la brocante et la peinture. J’ai une quantité d’objets dans des cartons que je ressors de temps en temps. En règle générale, j’aime tout ce qui a vécu. J’aime aussi partir loin sans que personne ne sache où je suis.

Sauvage…

De temps en temps, j’aimerais bien appuyer sur un bouton pour que tout s’arrête.

Vous avez une vie de famille?

J’ai envie de vivre comme tout le monde et pour cela je dois me préserver le plus possible. J’aime côtoyer des gens qui n’ont rien à voir avec le métier. J’ai toujours refusé d’exposer mes enfants dans la presse pour avoir une page de plus dans un hebdo.

La quarantaine, c’est comment?

Je suis très bien dans ma peau. Mieux qu’a trente ans. Je me rends compte de tout ce que j’ai fait et des longues années qui m’attendent. Je vais aller tranquillement vers la cinquantaine et profiter de la vie. Le temps défile et j’ai toujours envie de connaître mille choses…

Vous avez des rêves?

Illimités… De toute façon, dans la vie, il y a 80 chances sur 100 d’obtenir le quart de ce qu’on désire. Alors, autant taper très haut!

samedi, mars 22nd, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Sticker d’Halloween rien que pour vos enfants et vous !

Le plus souvent, on ne serait jamais assez content de nous si on ne réussit pas quelque chose de spécial, surtout côté décoration de notre appartement. De nos jours, un bon nombre de choix s’offre nous pour procéder à la décoration, chacun son mode d’emploi et son utilité. Et il y a même ceux destinés à un évènement précis : les anniversaires, les mariages… Si vous voulez ne pas vous creuser les méninges pour cela, le mieux serait toujours de faire appel à un professionnel, si vous en avez lez moyens, ou d’opter pour le plus simple.

Une décoration simple pour les professionnels et les fans de déco

autocollant pour halloweenDans cette optique, on peut vous mettre au parfum sur ce qu’il y a de beaucoup moins cher et de plus simple : les autocollants.

Et sur ce sujet, le site Popstickers est le meilleur magasin qui existe qui propose une décoration à partir de sticker de qualité. Ce ne sont pas ces autocollants qui n’ont pas d’esthétique, ou qui collent au point d’abîmer le support. Au contraire, les concepteurs de stickers ont réussi à ce que les autocollants se collent parfaitement sur toutes les surfaces planes, tout en ne laissant aucune trace à leur passage. Il y en a 400 autocollants environ sur le site en ce moment, qu’on peut adopter lors des fêtes ou pour une plus longue durée. D’ailleurs, ces autocollants peuvent totalement résister au temps et à l’humidité.

Halloween, déco pour enfants par un seul produit

Pour vous citer des exemples, il y a ces autocollants qui peuvent être pour les enfants lors de l’Halloween : des autocollants qui effrayent, mais bien ludiques. Comme Blind par exemple. On dirait que c’est un petit extra-terrestre à voir son petit corps à la tête énorme. Et sa tenue est tel un uniforme extra terrestre, mais avec un capuchon. Il fait presque penser à la mort, mais seulement il est petit et sans hache avec lui. Ce sticker est visible dans la catégorie stickers personnages.

Celui-ci par contre peut être vu dans la catégorie stickers enfant : Tête de mort cartoon. Avec ce nom-là, il ne trompe pas : c’est un autocollant humoristique et censé inspirer l’horreur. Seulement, c’est un personnage sorti tout droit du dessin animé : la tête de mort, bien ronde, porte plusieurs pansements. Ses yeux sont asymétriques et il a ces os facétieux autour de sa tête. Et on dirait qu’il est dans de la fumée si l’on se réfère à ces tâches derrière lui.
Vous pourriez en voir d’autres sur le site, dont quelques-uns dans la catégorie spéciale enfant. Alors pour leur plus grande joie, vous pourriez visiter ensemble avec votre bambin toutes les possibilités.

zombieTous les stickers de la boutique e-commerce sont à très bon prix et disponibles en plusieurs coloris. De surcroit, ils sont faciles à disposer. Il suffit de décoller le papier protecteur, de poser l’autocollant sur le support de votre choix, et le tour est joué. Même votre enfant peut le faire. Ne vous en faites pas, la colle utilisée pour l’adhésif du sticker est totalement sans danger. Ainsi, vous n’aurez pas à vous ruiner tout en vous procurant un maximum de satisfaction.
En fin, pour l’acheter, rendez-vous sur le site et suivez les consignes qu’on vous dira. Sachez déjà que les modes de paiement acceptés sont Paypal et les cartes VISA et MASTERCARD. La livraison est totalement gratuite.
Sinon, voyez toujours sur le site la carte qui vous indiquera toutes les boutiques du site. Vous pourriez y remplacer vos stickers si vous n’avez pas été satisfait de vos achats.

mercredi, mars 19th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Traci Lords : sus au cinéma

7 mai 1968. Pour beaucoup d’érotomanes de la pelloche, c’est « la » date la plus importante de toute l’histoire du cinéma. En effet, c’est ce jour-là, quelque part dans une maternité paumée de l’Ohio, dans la ville de Steubenville (chambre n° 7), que naît une certaine Nora Kuzma (ou Norman Nussman , on ne sait pas trop). Le médecin accoucheur (on n’a pas réussi à retrouver son nom) se doute-t-il qu’il est le premier à tenir entre ses doigts gantés celle qui marquera à tout jamais le cinéma porno des années 80, j’ai nommé… roulements de tambour, rugissement du lion de la Metro Goldwyn Mayer, grand coup de gong… Traci Lords (ça y est, déjà trois lecteurs qui s’évanouissent).

Traci LordsTraci Lords (on dit aussi Tracy Lords ou Traci Lord ou Tracy Lord, bref), la future madone des mateurs, débarque dans le monde du X en 1984. Comment ? Simple : vivant peinarde avec sa mère et ses deux sœurs, elle est repérée sur une plage par un photographe de la revue de charme Penthouse qui, hypnotisé par ses formes, n’arrête pas de la mitrailler jusqu’à épuisement de ses pellicules. Traci comprend vite, très vite, très très vite, qu’elle peut, grâce à son corps, se mettre dans la poche un maximum de billets verts. Manque de bol, elle n’a que quinze ans. Trop « mûre » vis-à-vis de la loi pour se lancer dans l’érotisme poussé. Qu’à cela ne tienne, elle se fait établir une fausse carte d’identité et un nom bateau. Désormais, aux yeux de l’oncle Sam, elle est née le 17 novembre 1962 dans une ville de Floride sous le doux nom (bof) d’Elizabeth Nusman. 1962-1984, cela lui donne donc vingt-deux ans ! Largement l’âge requis pour se donner à fond! Guidée par son boy-friend de l’époque (Tom Byron, acteur de films X au visage juvénile, très réputé auprès de ses partenaires féminines) et par son agent, Jim South, Traci tourne son premier film hard : « Those young girls » (Top models, en version française), un truc plutôt osé (deux petites provinciales découvrent la ville, vous imaginez la suite) où elle « rencon-tre » Ginger Lynn (bientôt star du hard) et ce vieux briscard d’Harry Reems, un quinquagénaire moustachu et jovial, déjà présent au casting du premier hard américain notoire douze ans plus tôt (le célèbre « Gorge profonde »). A partir de ce film, Traci va voir défiler sa vie à la vitesse de la lumière puisqu’elle tourne quelque cent pornos entre quinze et dix-huit ans. Jusqu’à sa majorité (elle ne lâchera jamais le morceau sur son âge), Traci enchaîne film sur film. Parmi ces titres ravageurs, on trouve, pêle-mêle, « Le sexe sauvage » (où, fille de bourgeois, elle se donne à un clo-chard), « Loves bites» (où elle se fait piquer par un moustique qui l’incite à devenir une « Marie cou-che-toi là.» !), « Sex waves » (où elle meurt en se caressant avec un vibro-masseur. Juste le temps de retrouver son amant pour une touze dans les étoiles !), « 39° 5 le soir » (serveuse dans un drive-in très spécial), « L’éducation de Mandy » (où elle affronte, sur le tournage, les coups de gueule d’Harry Reems). Bref, une flopée de scènes orgiaques dont les plus célèbres restent celles de « G spot » et « New wave hookers », deux classiques du ciné X yankee des années 80. Dans «G spots, mis en scène par les frères Mitchell (ces vieux loups du hard ont réalisé le plus connu de tous, « Derrière la porte verte »), elle se donne tellement que certains de ses partenaires déclarent « perdre les pédales » en sa compagnie. Dans « New wave hookers », autre classique du genre (et récompensé en plus), Traci est dirigée à la baguette par les fameux Dark Brothers. Un duo de réalisateurs qui se sont taillé une drôle de réputation en faisant participer quelques membres de leur équipe technique aux « essayages » des plus belles filles du monde. Le paradoxe est étonnant : d’un côté des critiques élogieuses (du style « le film porno que vous avez toujours attendu »), de l’autre, des méthodes d’audition plutôt douteuses dignes d’une maison de passe de Hollywood Boulevard. Gui pourrait dire, aujourd’hui, dans quel état psychologique se trouvait Traci dans ces moments-là, alors que, déguisée en « diablesse dominatrice », elle se faisait prendre dans toutes les positions. Nul ne sait. On pense au cas Marilyn Monroe, elle qui, juste avant de trouver la gloire, posa nue pour un calendrier. Histoire de se faire quelques billets pour trouver de quoi crouter. L’argent ! Voilà le mot miracle. Traci se met de côté, en l’espace de deux ans de pornos non-stop, un joli pacson de 500 000 dollars ! Trois millions de chargée de surveiller un extra-terrestre en visite sur terre et qui ne peut survivre qu’en buvant du sang frais de jeunes et jolies femmes (pas vraiment un documentaire, donc !).

Traci LordsMis en boîte par Jim Wynorski, un jeunot qui se fait les griffes dans le film d’épouvante, « Not of this earth » a l’avantage d’être produit par Roger Corman, responsable de nombreux nanars jouissifs (dont la première version de « Not of this earth » qu’il réalisa lui-même dans les années 50) et de B-movies speedés. Autant de navetons qui permirent à toute une génération d’acteurs (comme Nicholson ou Peter Fonda) et de réalisateurs (Coppola, Scorsese) de débuter dans le métier. Un bon présage pour Traci, non ? En tout cas, elle ne semble pas avoir gardé un souvenir radieux de ce « Not of this earth », déclarant que Corman ne pense avant tout qu’a montrer des filles nues plutôt qu’a faire de l’art. Du coup, elle annule son deuxième contrat avec lui, un petit polar dans lequel elle devait jouer une femme-flic encore un peu trop déshabillée selon son goût. Pas grave, la télé la récupère (enfin) au tournant et lui donne un petit rôle dans l’une des meilleures séries de ces dernières années : « Un flic dans la Mafia ». Voilà de quoi redorer son blason. Comme Jane Fonda, Ar-nold Schwarzenegger et beaucoup d’autres stars, Traci sort alors sa propre cassette de mise en forme : « Jazzthetics » ou comment vaincre la cellulite grâce à certaines méthodes d’assouplissement. Traci se contorsionne donc, mais proprement cette fois-ci, pour le plus grand plaisir des ménagères américaines. Pour elle, les dures journées de tournage d’antan ne semblent plus être qu’un lointain souvenir. Dans la foulée, Traci se retrouve en vedette de « Fast-food », une pochade qu’elle tourne aux côtés de Jim Varney (acteur comique très populaire aux USA) et de Michael J. Pollard (le sosie de Pierre Perret !). Elle y joue une espionne chargée, par le patron d’une chaîne de fast-food, de découvrir les ingrédients utilisés par la concurrence pour garnir leurs hamburgers ! Une sorte de « L’aile ou la cuisse » yankee pour ainsi dire, Traci Lords remplaçant (avantageusement) Louis de Funès. Traci, très enjouée, a même déclaré avoir pris « un plaisir fou » à tourner ce film… Mais son premier-vrai-bon-et-authentique-rôle (je ne peux pas faire mieux !) Traci l’a trouvé récemment dans le superbe « Cry baby » de John Waters. Cinéaste culte branché naguère sur des films trash de mauvais goût (souvenez-vous du travesti Divine ingurgitant une crotte de chien dans « Pink flamingos »…), John Waters nous offre, avec « Cry baby », le meilleur film de sa carrière. Parodie musicale et décapante des teenage-movies des années 50 (style « Le rock du bagne » avec Elvis), « Cry baby » suit les pérégrinations, les bagarres, les amours et les espoirs (…et tout ce genre de choses) de deux bandes rivales : les Squares (des bourgeois bien élevés et propres sur eux) et les Drapes (des rockers anarchistes et provos): Traci, au sommet de sa beauté, incarne avec beaucoup de conviction une mauvaise fille, l’égérie de la bande des Drapes. La follingue va jusqu’à nous offrir une scène-délire où, recevant une piquouse contre la polio, elle se met à mimer une extase au LSD ! Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Waters ne l’a pas engagée pour son passé sulfureux, mais bel et bien parce qu’elle s’est avérée excellente aux essais.

Il avoue même n’avoir jamais reluqué les films X de la belle» En attendant la sortie américaine et française (en août) de « Cry baby », Traci s’en est allée sur un nouveau tournage : « Object of desire », d’un certain Roger Duchowny (ça fait « chewing-gum )>, ce nom !). Son rôle ? Une star de télé stressée qui part se reposer les méninges sur une île. Manque de bol, elle se fait agresser une nuit durant par un fan amoureux d’elle. On le serait à moins… Traci Lords est donc en passe de devenir l’un des plus grands espoirs féminins du cinéma américain. Elle a en elle suffisamment de peps, de poitrine, de tonus, de poitrine, de talent (et de poitrine) pour rivaliser avec les meilleures actrices d’aujourd’hui. Comme Jane Birkin, par exemple !

lundi, mars 10th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Voices of Sarafina, l’histoire des enfants de Soweto

Soweto L’Afrique, celle du Sud, la bafouée. Un décor dans lequel Sarafina, petite écolière de Soweto, vit en permanence. Un décor où règne en maître le couperet d’un pouvoir avide de violence et de haine. Le souffle de liberté que connaît enfin le royaume de l’apartheid, Sarafina en rêve depuis toujours. Sarafina vit plus qu’une simple histoire sur le bien et le mal, où des héros combattraient contre un vilain pas beau. Son histoire gonfle les poumons à en éclater et ne peut que vous faire réagir, honteux de n’être que des témoins d’un tel spectacle. Le spectacle d’adolescents noirs relatant, par la puissance de sa musique et sa culture tout entière, les événements qui ont secoué Soweto en 1976: 15 000 écoliers s’emparent de la rue pour protester contre la dernière tactique d’intimidation du gouvernement qui impose l’afrikaans comme langue officielle de l’Afrique du Sud. Ghetto! La lutte fait près de 1 000 morts. Mbongeni Ngema, ancien guitariste de jazz devenu metteur en scène, se lance dans l’écriture de «Sarafina» après une rencontre avec Winnie Mandela, la femme de Nelson. C’est à Hugh Ma-sekela, trompettiste de jazz, qu’il en confie la musique. Les auditions se déroulent dans les townships où une trentaine d’adolescents sont sélectionnés parmi 700 autres.

Soweto Nourris et logés par la production, les jeunes préparent pendant huit mois un spectacle qui mêle chants et danses avec la culture de leur pays. Son professionnalisme n’atténue en rien les sentiments des enfants, décuplés par leur travail acharné. Après les premières représentations, qui se tiennent au Market Theater de Johannesburg (haut lieu du théâtre noir d’Afrique du Sud), la troupe s’envole aussitôt à Broadway où elle connaît un triomphe pendant deux ans. En novembre 1989, «Sarafina» arrive pour la première fois en France. La critique est unanime. Son succès est assuré. Un nouveau rendez-vous est pris pour mai. «Vous êtes ambassadeurs, vous devez dire et montrer la situation des Noirs en Afrique du Sud». Tels sont les propos de Mbongeni Ngema quand il s’adresse à ses jeunes acteurs. Des acteurs tous très (trop) proches de la réalité, à vous faire pleurer des rivières, des lacs.., la mer aussi. A travers les personnages qu’ils interprètent transparaît la souffrance de leur existence. Une souffrance qui les guide beaucoup plus que l’espoir d’une victoire. Aussi imparfaite soit-elle, la nature humaine a toujours inspiré la noblesse en dépit du crime, de la guerre, de la pauvreté et de l’injustice. S’ils préfèrent la folie de la révolte à une raison froide et sans âme, c’est pour mieux se battre contre l’injustice. Là-bas, le mépris pour la vie des Noirs n’est même pas tempéré par la justice. Un film beau comme la vie. On prend dans la gueule leur héroïsme et leur courage malgré leurs faibles chances de vaincre… Tout ça, c’est «Sarafina », le spectacle autour duquel il fallait plus que tout faire un film. Nigel Noble, ancien producteur de Bob Dylan, Santana, The [agies… est contacté par le Lincoln Center pour en assurer la réalisation. Il rencontre alors Ngema Mbongeni, et crée «Voices of Sarafina » (présenté dans «Un certain regard » au Festival de Cannes 1989). Un film superbe qui mêle habilement interviews et commentaires d’acteurs avec des extraits du spectacle. Notre inconscient ne se contente alors plus d’un spectacle magnifique. Il est obligé d’admettre que tout ceci n’est rien moins que la réalité… Dans le film, la réalité et la fiction évoluent dans le même sens. Toujours plus haut, toujours plus fort, toujours plus triste… Les détails au quotidien d’une vie de p’tit black de Soweto se mélangent aux chants et aux danses pour conclure par leur rencontre avec une très grande dame, leur reine, Myriam Makeba.

Celle qui chante partout dans le monde son pays, sa culture et sa souffrance rencontre les adolescents pour la première fois et un seul regard suffit pour qu’ils s’effondrent en larmes. Comme des enfants abandonnés qui retrouvent leur mère après des années. Le spectacle est terminé à Paris depuis le 25 mai, mais «Sarafina» sera à Toulon en juillet prochain, et le film sort le 30 mai dans toute la France. Vous pourrez ainsi être les témoins de la folie des hommes quand le masque fragile d’une civilisation est arraché, découvrant le visage sauvage de la race humaine. Ce film est beau, beau comme la vie et le sourire de ces blackies. Et s’il faut un symbole à l’espoir, donnons-lui «Sarafina».

mercredi, février 19th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Les dix ans du Bus d’acier

Bus Palladium, minuit pile, mercredi 2 mai. L’ambiance est showbiz et enfumée. Une soirée 100 oh rock en perspective, organisée de main de maître par Sylvie Jouffa. Au fond de la salle, on aperçoit Charlélie Couture, les Rita Mitsouko ou les Innocents persécutés par les flashes et les caméras W. Indifférents aux aléas du Top 50, les journalistes décernent, depuis 1981, le Bus d’acier au meilleur chanteur de l’année. Une chance pour les jeunes groupes français de vaincre l’anonymat. Parmi les précédents lauréats, Alain Bashung, Etienne Daho et Indochine ont fait leurs preuves. Encourageant pour leurs successeurs… Aujourd’hui, les délibérations n’ont pas traîné : Mano Negra est à l’honneur, élu au premier tour (24 voix) devant Jean-Louis Murat (15 voix), les Satellites et les Négresses vertes. 1990 inaugure, en prime, le Bus de la décennie, attribué sans surprise aux Rita Mitsouko. Catherine Ringer nous gratifie d’un petit discours de remerciement pour l’occasion.

Mano NegraMano Negra manque à l’appel, tournée en Suède oblige. Les remises du fameux trophée terminées, un bon vieux bœuf réunit les artistes consentants sur la scène : Jad Wio signe une remarquable performance, suivie du délirant (et excellent) solo électrique d’Axe! Bauer. La soirée s’achève tard dans la nuit (ou très tôt le matin), on part rassurés : le rock français est loin de dépérir. Rendez-vous l’année prochaine!

jeudi, février 6th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Jean-Louis Pétriat : D’un lieu unique, créons un mythe !

magasin fnacA Paris, dans le 17e arrondissement, à l’angle de l’avenue Niel et de l’avenue des Ternes, il existe un lieu mythique, inaltérable et beau, exclusivement voué à la grande consommation, et qui bénéficie d’une architecture aussi pratique qu’originale. Le Printemps y a déposé ses boutiques alléchantes, en 1986, et son bilan le 31 décembre 1989. Depuis cette date, les autochtones s’interrogeaient sur l’identité d’un éventuel repreneur, capable de préserver l’intégrité architecturale d’un pareil endroit. Qu’ils soient désormais rassurés, car la Fnac entre en lice. Et de quelle façon! Mais écoutons Jean-Louis Pétriat, son Pdg. «Avec l’achat de cette surface, nous concrétisons une espèce de rêve fou. Ce sera un lieu de culture pour tous, Parisiens, provinciaux et étrangers. Nous allons installer un showroom où les techniques de pointe pas encore commercialisées, comme la WHD, seront montrées et expliquées au public. Avec 10 000 m2 de surface, nous nous donnons les moyens de nos ambitions. Tout ce qui fait la Fnac (livres, cassettes audio et vidéo, etc.) sera présent, bien sûr, mais nous offrons en plus un développement considérable dans le domaine du voyage, savoir où aller, quelle est la situation géopolitique du pays. Mais rassurez-vous, la vidéo n’est pas oubliée, puisque tout un étage y sera consacré. Nous tenons également à préserver l’exceptionnelle architecture de l’endroit, en complétant les vitraux originaux qui datent de 1920 par d’autres réalisés par un maître verrier.

Une gigantesque œuvre d’art conçue par des sociologues, des philosophes et des hommes politiques est en cours d’élaboration. Je puis vous dire qu’il s’agit de l’œuvre du troisième millénaire…» On le voit, cette Fnac pas comme les autres promet d’être un véritable temple contemporain de la culture sous toutes ses formes. Coût de l’opération : 100 milliards de francs. Date d’ouverture : septembre 1991. On salive déjà…

mercredi, janvier 29th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Frédéric Rossif, un passionné de la vie, des hommes et des bêtes

Le réalisateur Frédéric Rossif s’est éteint le mercredi 18 avril 1990, à l’âge de soixante-huit ans, d’une crise cardiaque. Sa mort ressemble à sa vie, rapide et fulgurante. Il naît le 16 février 1922 au Monténégro. Il débarque à Paris après la guerre et commence à travailler à la Cinémathèque. Mais sa réelle existence médiatique date de 1950, quand il entre à la télévision, à l’époque embryonnaire, et crée le service des achats extérieurs. Ensuite, il devient producteur de deux séries «Editions spéciales», la première ayant trait au grands événements historiques, et la seconde étant consacrée à «La vie des animaux», montages de documents commentés par Claude Darget, un autre pionnier de la télévision française.

Michel DuchaussoyC’est d’ailleurs dans ce dernier domaine que Frédéric Rossif acquiert très vite une extraordinaire popularité. Quatre cassettes parfaitement représentatives de sa vision humaniste du monde animalier sont actuellement disponibles à la vente (149 francs, prix indicatif) aux Editions Montparnasse. « Rythme africain », « Les espaces des animaux», «Le peuple des ailes» et «Les animaux du bout du monde» nous présentent avec acuité et grande intelligence la faune bigarrée qui peuple la planète. Après une collaboration éphémère à l’émission de François Chalais, «Cinépanorama», Frédéric Rossif décide de se lancer dans le long métrage et réalise, en 1961, «Le temps du ghetto», implacable document d’archives et de témoignages sur le calvaire et la révolte des juifs dans le ghetto nazi de Varsovie. Deux ans plus tard, il récidive avec l’extraordinaire «Mourir à Madrid», sur la guerre civile espagnole. Malgré les incessantes critiques de la Nouvelle Vague, qui enterrent sans discernement sa façon de se servir du montage et son goût pour l’esthétisme, le film obtient un grand succès public. Après la réalisation de fabuleux documents (« La Révolution d’Octobre», en 1967, «Un mur à Jérusalem», l’année suivante, et, en 1969, «Pourquoi l’Amérique? »), il s’essaie au cinéma de fiction, en 1971, avec «Aussi loin de l’amour», interprété par Michel Duchaussoy et Francine Ra-cette. Et là, le public ne suit plus. Peu importe, le grand Rossif se consacre alors à de nombreux documentaires d’art, parmi lesquels on peut citer «La route romane», «Georges Braque» et «Pablo Picasso». A partir de ses séries télévisées sur les animaux, il met en scène avec bric) des films de cinéma étonnants, baroques et lyriques comme «La fête sauvage» ou «Sauvage et beau», respectivement en 1975 et en 1984. Deux ans plus tôt, il réalise un film-hommage intéressant mais discutable, intitulé «Jacques Brel». Mais son plus gigantesque travail reste «De Nuremberg à Nuremberg», soit trois heures de documents édités en deux cassettes, au prix unitaire de 149 francs, aux Editions Montparnasse, qu’il a réalisé en 1989. Il est des hommes immortels, Frédéric Rossif est de ceux-là…

mercredi, janvier 29th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Clip concours

vidéoclipsPour la sixième année consécutive, la CGE et l’Ecole nationale des ponts et chaussées organisent un concours de vidéoclips réalisés par des grandes écoles (Polytechnique, Science Po, Arts et métiers… ). Au total, une douzaine d’établissements, issus d’horizons différents, présentent leurs films. La soirée du 1er juin, à l’Espace Wagram, est présidée, entre autres, par Nathalie Delon, Jean-Jacques Jelot-Blanc, Claude Pinoteau, Gérard Rinaldi et Christophe Malavoy (sous réserve). La promotion a été assurée depuis le mois de mai par un affichage dans tous les arrondissements parisiens et par une large présence dans toutes les écoles parisiennes. Une excellente initiative pour détecter les Goude et Mondino de l’an 2000…

Hit CDV

• «Allô maman, ici bébé» d’Amy Hercherlin, avec John Travolta et Kristie Al-ley (RCA)
• «Indiana Jones et la dernière croisade» de Steven Spielberg, avec Harrison Ford (Paramount).
• «Piège de cristal» de lan MacTiernan, avec Bruce Willis (CBS).
• «ShoeKer» de Wes Craven, avec Michael Murphy et Peter Berg (MCA).
• « L’empire contre-attaque» d’Irvin Kershner, avec Mark Hamill et Harrison Ford (CBS).
• «Les liaisons dangereuses» de Stephen Frears, avec Glen Close et John Mal kovich (Warner).
• «L’empire du soleil» de Steven Spielberg, avec John Malkovich et Miranda Richardson (Warner).
• .« Planète interdite» de Fred McLeod Wilcox, avec Walter Pidgeon et Anne Francis (MGM IVA).
• «The land before time» de Don Bluth (MCA Home Vidéo).
• «Cookie» de Susan Seidelman, avec Peter Falk et Diane West (Warner).

Cette liste ne comprend que des titres disponibles en compact disc vidéo «import» et nous est fournie par le magasin VO Only (25, boulevard de la Somme, 75017 Paris. Tél. : 42.67.76.27). Mais vous pouvez également les trouver ou les commander chez votre revendeur habituel. Renseignez-vous auprès de votre vidéoclub.

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PDM au Mondial

Avis aux amateurs! PDM, l’un des leaders européens de la cassette audio et vidéo lance une offre promotionnelle rare. En effet, à l’occasion du Mondial 1990 italien, les fous de foot vont trouver chez tous les distributeurs PDM une multitude de packs de trois cassettes vidéo, soit deux cassettes vierges et un film d’une heure qui retrace les vingt dernières années de la Coupe du monde de football. Les commentaires sont assurés par Thierry Roland. Les nostalgiques vont pouvoir rêver des bleus de l’équipe de France, deux fois demi-finalistes en 1982 et 1986. Prix indicatifs : 2 E120 plus film : 100 francs, 2 E180 plus film : 130 francs et 2 E240 plus film : 150 francs.

Entre Parenthèse

Depuis début avril, il existe, à Paris, un vidéoclub pas comme les autres. Sur 600 m2, Stéphane Bensoussan a aménagé un espace original consacré à l’audiovisuel. Cassettes vidéo, CD, CDV et posters de stars remplissent cet espace, pour le plus grand bonheur des amoureux de cinéma. Journées à thème, chaleureux accueil des hôtesses et efficacité grâce à l’informatique vous savez en quelques secondes si le titre que vous désirez existe, est disponible ou le sera dans quelque temps , vous resterez pantois. Alors, n’hésitez plus et foncez chez Parenthèse, 68, rue de Rivoli, 75001 Paris, ou téléphonez au 42.76.08.80.

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Les cassettes en chiffres

cassettes
Certains la jugeaient moribonde, d’autres la croyaient carrément morte. Que les oiseaux de mauvais augure se taisent, car messieurs, l’industrie de la vidéo se porte bien. Avec 994 millions de francs, le chiffre d’affaires réalisé en 1989 au niveau de la distribution par les éditeurs vidéo membres de la Csea (Chambre syndicale de l’édition audiovisuelle) a progressé de 306 millions de francs, soit de 44,5 Wo par rapport au chiffre d’affaires 1988. Nous vous l’avions annoncé, le marché de la vente directe de vidéocassettes, que ce soit des films, des produits musicaux, sportifs ou documentaires, a vraiment décollé. La raison essentielle? La baisse sensible du prix de ces produits (entre 99 et 199 francs TTC) par rapport à 1988. Nous avons tout pour nous réjouir, puisque la tendance attendue du marché pour 1990 est positive, et la possibilité pour la vidéo de faire de la publicité à la W consacre définitivement son caractère de marché de grande consommation.

La Fnac et son guide

Fnac Le caméscope, de plus en plus utilisé pour constituer des images d’archives familiales, vient en complément de l’appareil photo. Mais 90 % de ses utilisateurs sont des profanes du Formula project, ou le sponsoring intelligent de JVC en matière de F3 langage audiovisuel: Pour leur venir en aide, la Fnac propose un guide intitulé «Filmer en vidéo légère». Cette cassette de 35 minutes, réalisée par l’Ina et vendue 150 francs dans toutes les Fnac, constitue une véritable initiation à la réalisation de prises de vues animées. Elle sera remise gratuitement jusqu’au 15 août à tout acheteur de caméscope. C’est ce qu’on appelle joindre l’utile à l’agréable.

Magie noire et blanche

L’âge d’or d’Hollywood, ce fut aussi l’âge d’or de la photo. En ce temps-là, régnait le noir et blanc, qui reste, qu’on le veuille ou non, de loin supérieur à la couleur. Il suffit de feuilleter cet album-souvenir de Mark Vieira, collectionneur et lui-même photographe, pour en goûter la splendeur glacée, les nuances infinies, la richesse des détails. A travers ces portraits de stars, symphonies d’ombre et de lumière, et ces scènes posées qui évoquent tant de chefs-d’œuvre d’alors, c’est tout le cinéma américain des années 40 qui ressuscite. Un fascinant panthéon de papier. «Les dieux d’Hollywood 2» (1939-1951), par Mark Vieira, traduit par Philippe d’Hugues, Editions Atlas, 260 francs.

Erratum Vidikron

Dans notre numéro hors série High-tech, une erreur s’est glissée à propos du prix du vidéoprojecteur Vi-dikron. Au lieu de 30 400 francs, il fallait lire 39 400 francs. Nous prions nos lecteurs et la société concernée de nous pardonner cette involontaire méprise.

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