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Maman très chère

Maman très chèreOn connaît la brillante carrière de Joan Crawford, une des championnes du glamour hollywoodien. Mais il y a le revers de la médaille : sa vie privée, et surtout ses rapports avec sa fille adoptive, Christina. Celle-ci a écrit son autobiographie sous le titre de «Mammie dearest», «Maman très chère», car c’est ainsi que sa mère abusive l’obligeait à l’appeler… Joan Crawford était au faite de sa gloire, star de la MGM, lorsqu’elle adopta Christina. La vedette avait eu une enfance malheureuse, elle s’était battue pour réussir, et aussitôt elle imposa à la malheureuse enfant une discipline cruelle, tatillonne et absurde. Inflexible jusqu’à l’injustice, elle s’acharna sur elle, saisissant le moindre prétexte pour appliquer les principes d’une éducation rigide et caricaturale. Quant sa carrière déclina, elle sombra dans l’alcoolisme, et ce fut pire encore. Jusqu’à sa mort, et encore après, elle persécuta l’infortunée Christina. Transposée à l’écran, cette histoire vraie devient un mélodrame excessif comme on les adorait dans les années 40/50. Faye Dunaway, époustouflante dans le rôle de Joan Crawford, compose un personnage monstrueux que vous aimerez haïr : effroyable de pingrerie, d’orgueil, d’égoïsme, de maniaquerie. Comme à Guignol, on attend, on espère qu’elle sera punie…

La clé

Nous sommes à Venise en 1940. Un vieil aristocrate libertin, amoureux fou de son épouse Teresa, n’est guère plus capable de satisfaire sexuellement la belle capiteuse. Il confie alors ses fantasmes érotiques à un journal intime dont il laisse traîner la clé, espérant que Teresa le lira. C’est ce qui se produit, et la jeune femme décide d’écrire elle aussi son journal, racontant en détail son attirance pour son beau-fils, un photographe attiré par les idées fascistes. Avec lui, bientôt, elle noue une liaison qui bénéficie de la complicité tacite de son mari et de sa fille… Après le controversé «Caligula» et autres sulfureux «Salon Killy», Tinto Brassa adapté ici le roman japonais «La clé, ou la confession impudique» (déjà porté à l’écran par Kon Ichikawa avec «L’étrange obsession») en le transposant dans l’Italie de l’époque fasciste. Le résultat est réussi, surtout grâce à la prestation étonnante d’une Stefania Sandrelli qui crève l’écran dans le rôle le plus érotique de sa carrière. Au-delà de toute hypocrisie, la belle Stefania s’expose sans voile avec une magnifique impudeur, révélant en quelques scènes habilement photographiées une sensualité brûlante. Le voyeur qui sommeille en tout cinéphile est ici comblé, bien mieux que dans tant de sous-productions dites érotiques.

jeudi, septembre 18th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Nana

NanaGrande et libre adaptation du roman de Zola – section Rougon Macquart – par Christian-Jaque, aidé en cela par une pléiade d’acteurs prestigieux : Martine Carol, Dora Doll, Charles Boyer. «Nana» est la triste histoire d’une, intrigante, vedette de variétés, qui passe d’un amant à l’autre en les ruinant au passage. Morale oblige, c’est une histoire qui finit mal. Bref, du Zola avec que cela comporte comme pesanteur, poids du destin, angoisse existentielle, avec ce qu’il faut de sentimentalisme pour ne pas dire de sensiblerie. Du Zola, donc une valeur sûre, mais toutefois pas la meilleure adaptation de Zola. La «Nana» de Renoir (1926) reste un classique, celle de Christian-Jaque n’est qu’un remake, mais un grand remake.

L’arbre sous la merL'arbre sous la mer

Étrange mélange de poésie, de mythologie, d’envoûtement et de tape-à-l’œil. Un jeune géologue, Mathieu (Christophe Malavoy) se rend sur une île grecque afin d’y étudier un arbre pétrifié. Au port d’embarquement, il rencontre Loucas, qui tente de le dissuader de son entreprise, affirmant qu’il se fera envoûter par Thomas le pêcheur de pieuvres, et Elena, l’esprit des eaux. N’écoutant que sa raison de géologue rationnel, Mathieu se rend tout de même dans la zone de l’arbre pétrifié. S’en suivra une collection de symptômes plus ou moins ésotériques, contrebalancés par la présence d’une superbe sylphide-sirène qui semble fort être la gardienne de ce territoire sacré et secret. Un territoire que Mathieu ne pourra pas s’empêcher de violer, au risque de s’y perdre… Si «L’arbre sous la mer» est un curieux mélange des genres, à la limite du fantastique, il n’en reste pas moins qu’il est un peu ennuyeux, voire même prétentieux et que seule Elena sauve le tout de la noyade.

mercredi, septembre 10th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Tricheurs

TricheursIls tournent lentement autour de la table au tapis vert, observent les trente-six numéros, se grisent du petit bruit de la boule rebondissant sur la roulette, des phrases rituelles des croupiers, de l’atmosphère envoûtante de la salle de jeux… Les joueurs sont ainsi, comme le fameux héros de Dostoïevski, attirés par le casino comme le papillon par la flamme. Les plus «mordus», ceux qui sacrifieraient tout pour continuer à jouer, n’ont qu’un moyen de satisfaire leur passion dévorante : la tricherie. Ce sont eux que Barbet Schroeder a voulu nous montrer en adaptant pour l’écran les souvenirs d’un véritable tricheur, qui expose ses trucs et analyse l’état d’esprit de ses semblables. Le film est tourné dans le casino ultramoderne de l’île de Madère. Jacques Dutronc y incarne un joueur invétéré qui s’attache à Suzie (Bulle Ogier) dont il s’imagine qu’elle lui porte chance, puis qui rencontre un tricheur professionnel, lequel lui propose d’entrer dans une association. Uni par la même passion, la même maladie du jeu, ce couple ira jusqu’au bout de sa folie. On s’étonne parfois que les stratagèmes de la tricherie semblent aussi grossiers. Et pourtant, tout est ici authentique. Refusant tout éclat spectaculaire, le film de Barbet Shroeder nous envahit insensiblement et continue en suite de nous hanter. Ce n’est pas si courant.

WoyzeckWoyzeck

C’est un petit soldat, Woyzeck. Brimé par ses chefs, moqué par ses compagnons. Petit soldat d’une petite ville de garnison vers 1850 et qui a pour simple raison de vivre d’assurer le bonheur de sa compagne Marie (Eva Mattes) et de leur enfant illégitime. Mais Marie va tomber dans les bras d’un fringant tambour-major et la garnison va se faire un plaisir de l’apprendre à Woyzeck qui va sombrer dans une folie meurtrière. «Woyzeck» est la dernière pièce de théâtre du grand dramaturge Georg Büchner. Elle a été interdite par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Portée à l’écran par Werner Herzog, cela donne un film inquiétant, lourd, pesant et glacial. Un film terrible et dur, sublimement interprété par un Klaus Kinski au paroxysme de sa folie d’acteur génial.

dimanche, août 24th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

La grande combine

La grande combineEn filmant un match, le cameraman Harry Hinkle (J. Lemmon) est involontairement bousculé par un des joueurs, un Noir colossal de 120 kg, surnommé Boom-Boom Jackson. Harry se retrouve à l’hôpital avec quelques contusions, mais son avocat survient pour lui expliquer la «grande combine» qui lui permettrait de toucher le gros paquet en se tournant les pouces il suffirait de simuler la paralysie et d’exiger des assurances un million de dollars d’indemnité. Harry accepte en rechignant un peu, espérant que cette fortune fera revenir sa femme qui l’a quitté pour un musicien. Mais c’est compter sans le facteur humain Boom-Boom est un brave homme, sa carrière est brisée si Harry continue de marcher dans l’escroquerie. La comédie devient de plus en plus amère : commencée sous les auspices d’un savoureux numéro de Walter Matthau en avocat marron, elle se poursuit en drame humaniste grinçant. La maîtrise de Billy Wilder consiste justement à nous faire passer subtilement de l’un à l’autre.

Missing

L’action est au Chili, en septembre 1973. Ceci n’est pas précisé dans le film, mais qui pourrait l’ignorer ? De jeunes Américains idéalistes vivent là-bas, comme bien d’autres aux quatre coins du monde, enthousiastes et candides. L’un d’eux, à la veille du putsch de Pinochet, est témoin de faits insolites. Il disparaît, probablement arrêté. Sa femme (Sissy Spacek) assiège l’ambassade, tandis qu’à Washington son père Jack (J. Lemmon) intervient en vain, puis prend l’avion pour Santiago. Au-delà de la dénonciation du crime, le vrai – sujet de «Missing» est là : c’est l’itinéraire de cet homme d’affaires, citoyen modèle, de bonne foi, confiant dans le gouvernement de son pays, qui va s’apercevoir peu à peu qu’il a été trompé, que les États-Unis se sont rendus complices de véritables atrocités. Son drame de conscience prend la forme d’une prise de conscience qui sera longue, lente, douloureuse, mais décisive. Présenté avec succès au Festival de Cannes 1982 (il y a décroché la Palme d’or), «Missing» a eu un énorme retentissement aux États-Unis. Il a taillé ainsi une brèche dans cette carapace de bonne conscience qui a permis de couvrir bien des crimes… Grâce à l’interprétation poignante de Jack Lemmon et de Sissy Spacek, «Missing» a réussi à remuer dans ses profondeurs la conscience du peuple américain, sans discours théorique, mais par le biais des sentiments et de l’émotion.

vendredi, août 8th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Jésus de Montréal

Jésus de Montréal Le réalisateur canadien du « Déclin de l’empire américain » nous offre ici un film « fourre-tout » très séduisant, mêlant allègrement humour et drame, spectacle du Chemin de Croix et don d’organes, peinture du monde contemporain et du jeu culturel… Un jeune comédien entraîne, dans une série de représentations de la « Passion du Christ » (jouées autour de la basilique du Mont Royal, qui surplombe Montréal), quelques comédiens locaux qui cachetonnent et une belle étrangère, fille un peu paumée, mannequin quittant une glorieuse carrière de femme-objet pour s’épanouir en tant que comédienne. Le groupe se prend au jeu et monte un psychodrame religieux qui pose les vraies questions et refuse les images toutes faites. Les réactions des autorités ecclésiastiques ne se font pas attendre. Pourtant, ce psy-show est superbement beau à voir et puissant en émotions… Arcand parle de la charité bafouée, de la foi, de lui-même. Son film manque un peu d’unité, mais sent fort bon la générosité. Lothaire Bluteau est étonnant en acteur inspiré par son interprétation du Christ. Et Catherine Wilkening n’a jamais mieux été utilisée dans un rôle qui l’éloigne enfin des hystériques sexuelles.

Splendor

SplendorSplendor ! Comme tous les noms ronflants de ces petites salles de quartier, il symbolise à merveille l’illusion du cinéma. Fauteuils de velours rouge, hall de faux marbre, grand escalier et cérémonial de l’ouvreuse en robe moulante. Pendant plus de quarante ans, dans ce décor de rêve, fut célébré le culte fantasmatique sur grand écran. Aujourd’hui, le Splendor vient d’être vendu pour devenir un supermarché. Dans le hall, son propriétaire, Jordan (Mastroianni) se souvient. Depuis son enfance, lorsqu’il suivait son père, projectionniste ambulant, de village en village, jusqu’à l’époque faste des années 50-60 z les grandes découvertes cinéphiliques, et la concurrence acharnée du curé à la Don Camillo qui ouvre, dans son village, une salle catholique. C’est fini. On décloue les tentures, on arrache la moquette… Mais Jordan rêve encore, il rêve que tous reviennent, que le miracle arrive, que le cinéma renaît de ses cendres, dans la paix et l’harmonie universelle. Images émouvantes et magiques. Le cinéma est mort, vive le cinéma !

dimanche, juin 15th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Roselyne et les lions

Roselyne et les lions L’année du bac, Thierry sèche ses cours pour prendre des leçons de domptage au zoo de Marseille. Passion partagée avec Roselyne.

Ensemble, ils prennent la route, long chemin de l’initiation qui les mène en Allemagne, à Munich, au gigantesque cirque Kcening. Là commencent les difficultés pour le jeune couple : jusque-là, ils ont partagé la même ambition, le même amour des fauves. Mais quand vient le jour J, c’est sur Roselyne que s’arrête l’œil des professionnels : une jeune fille dans la cage aux lions, c’est plus gratifiant, bien sûr, surtout que la petite Pasco est magnifique dans son maillot scintillant. On comprend le patron du cirque. Et on comprend aussi que ce Beineix, après le frénétique et intense «372 le matin », se soit quelque peu ramassé. Car les affres de l’apprentissage semblent interminables à l’écran. Et les bisbilles d’Isabelle et de son copain ne nous bouleversent pas. Si bien qu’il faut attendre, en réprimant quelques bâillements, le dernier quart d’heure qui, lui, vaut le coup d’œil : c’est le numéro, enfin achevé, de la belle et des fauves. Heureusement, on reste sur ce point d’orgue qui, avec le Dolby, nous en met plein les oreilles comme l’image nous en met plein la vue.

dimanche, mai 25th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Black micmac 2

Black micmac 2  Retour chez les blacks de la Goutte d’Or. Un jeune écervelé, Gabriel Sauret, vient de gagner au loto et, au terme d’une nuit trop arrosée, est victime d’un accident de circulation. Quand il reprend conscience, dans les bras de la plantureuse Innocence, il s’aperçoit avec horreur qu’on luis volé sa veste, dans la poche de laquelle, évidemment, il avait rangé le billet gagnant. Le coupable est l’exubérant Félix, qui a déjà échangé la veste, et dans les heures qui suivent celle-ci passe de main en main, selon la bonne tradition du « Million » de René Clair, dont le film signé Marco Pauly reprend le schéma agrémenté de quelques rebondissements folkloriques. Par rapport au premier « Black micmac », celui-ci manque d’une idée forte comme les tentatives d’envoûtement de Jacques Villeret, et les vertus comiques des Afro-Parisiennes se sont émoussées. Reste une comédie plutôt mince, pas désagréable, mais sans surprises.

Le tracassin

Le tracassinC’est le général De Gaulle qui, sans le vouloir, donna son titre à cette comédie de mœurs bien française, en remettant à la mode, lors de l’une de ses fameuses conférences de presse, le terme désuet de « tracassin ». Sous-titre : « Les plaisirs de la ville ». André Loriot (Bourvil) est un Parisien moyen, très moyen. On se demande pourquoi il vit à Paris, d’ailleurs, un véritable enfer pour lui. Loriot a la phobie du bruit et de la foule, des poubelles du matin, des embouteillages. Bref, il est stressé. Tout ceci pourtant se passe il y a une trentaine d’années, alors que la capitale était d’un paisible ! Les affres de Bourvil cherchant une place pour garer sa 2CV ou attendant qu’une place se libère au café-restaurant, sont de purs artifices de scénario. Employé dans un labo pharmaceutique, Loriot a des problèmes de logement qui contrecarrent ses projets de mariage. Pour tenir le coup, il avale des euphorisants, ce qui aura des conséquences imprévisibles ! L’inadaptation au monde qui nous entoure est un ressort classique du comique, qui ne va pas ici sans lourdeurs, sans naïveté. Heureusement, si Bourvil joue souvent sur le cliché, le regard de Joffé révèle une attention aux détails, un don d’observation de l’humanité dans le quotidien. De quoi détendre, sinon euphoriser.

vendredi, mai 16th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Braddock-portés disparus 3

Braddock-portés disparus 3 Braddock revient pour une nouvelle mission. On est maintenant habitué à retrouver régulièrement les aventures violentes mais édifiantes de ce nouvel ange gardien de l’Amérique, fils naturel de Rambo et de Bruce Lee, de ce justicier héroïque à mi-chemin entre Charles Bronson et Superman. Tout en mettant hors d’état de nuire, avec une efficacité. sidérante, ses cibles favorites (communistes et Viets), Chuck Norris/ Braddock nous apprend la maîtrise de soi et le respect des valeurs fondamentales de la démocratie. Dans « Braddock », le colonel James Braddock part vers de nouvelles aventures après les triomphes de « Portés disparus 1 ». Cette fois, Braddock se charge d’une mission humanitaire : sauver de l’enfer rouge, et de militaires passant leur temps à leur hurler après, des petits Eurasiens orphelins, de père américain et de mère vietnamienne. Braddock ne chante pas « Nick nack padiwak, vas-y mon gars » comme dans « L’auberge du sixième bonheur », mais presque ! En leur compagnie, Braddock traverse le pays, subit les plus atroces tortures, mais rugit comme un tigre blessé, prêt à renvoyer chez ses salopards d’ancêtres le vilain général vietcong qui tire à coups de missiles sur son petit» boat people » plein de gosses. Avec le scénariste James Bruner, Chuck Norris a coécrit cette édifiante histoire et en a confié la réalisation à son frère Aaron Norris. Le « véhicule » est parfait pour Chuck Norris… et évidemment pour ceux qui aiment la star-karatéka.

jeudi, avril 24th, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

Hold-up et Le léopard

Hold-up Un gangster déguisé en clown, Grimm (Jean-Paul Belmondo), attaque l’une des plus grandes banques de Montréal en prenant en otage directeur, employés et clients. Le quartier étant bloqué, la police sur les dents, Grimm, à qui on ne la fait pas le mythe Bebel oblige sort du piège par un stratagème que je ne vous livrerai même pas contre la promesse d’un après-midi entier passé avec Bambi ! Sachez seulement que deux otages deviennent ses comparses… Syndrome de Stockholm oblige ! Une réalisation signée Arcady (« Le grand pardon » « L’union sacrée ») sur un scénario de Daniel St Hamond et Francis Veber (la « Chèvre » en personne). Un bon divertissement policier, dans la lignée Belmondo ! Au risque de paraître désagréable, j’insiste sur le Belmondo d « A bout de souffle », de Godard, qui passera à la postérité, ce qui ne risque pas d’arriver à « Hold-up », même réussi !

LE LEOPARD

le leopardPauline a trente-cinq ans et écrit des romans. C’est une jeune femme bien élevée et BCBG. Le commandant Marcillac, lui, est un baroudeur. Ex-agent des services secrets, il tente de se reconvertir en rédigeant ses mémoires. La rencontre entre les deux personnages, aux psychologies on l’aura compris parfaitement antagonistes, est orageuse. D’autant plus orageuse qu’elle a lieu chez leur éditeur. Inutile de préciser qu’à l’occasion le baroudeur et la scribouillarde déterrent une hache de guerre plus acérée que leurs stylos. Bien que chacun d’eux se promette de ne plus revoir l’autre, ils se retrouvent embarqués sur la même galère, en pleine Afrique équatoriale, tous deux mêlés à une mystérieuse affaire de meurtre et d’espionnage. Dévoiler le fait que les relations entre les deux protagonistes vont s’arranger, au-delà de toutes les espérances et malgré un climat difficile, n’est pas livrer les clés d’un suspense hallucinant. On connaît la ficelle depuis « La Belle et la Bête », « Le sauvage », et j’en passe des kilomètres de pellicule consacrés à ce sujet depuis la terrifique invention du cinématographe… «Le léopard » est un bon divertissement bien mené, un bon film d’aventures très bien interprété par deux acteurs excellents : Claude Brasseur, la valeur sûre, et Dominique Lavanant, une excellente comédienne, touchante, exaspérante… bref, une vraie comédienne.

mercredi, avril 23rd, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire

La numérisation de cassettes vidéo

Les souvenirs, bons ou mauvais sont nos trésors, ils ont fait de nous ce que nous sommes, les gens ont droit aux souvenirs qu’ils soient pauvres, riches, bons ou mauvais, le passé est tout aussi important que l’avenir pour la simple raison que le futur dépend de ce que nous avons vécu, appris dans le passé. Depuis la fin des années 60, les gens ont pris la peine d’enregistrer les moments qui ont marqué leur vie dans des cassettes vidéo dans le but de pouvoir les revivre de temps en temps.

une cassette
Aujourd’hui, ces cassettes sur lesquelles nous avons fait des enregistrements afin d’être visionnées sur le magnétoscope sont menacées de disparition. Devenues totalement obsolètes, les bandes magnétiques ont été totalement laissées pour compte, snobées par les nouveaux supports de stockage. La question est de savoir ce que nous allons faire de ces cassettes, nous ne pouvons pas les jeter, ni les garder éternellement dans le grenier, elle qui nous ont été fidèles pendant plus de trente ans.

Heureusement, il existe des procédés pour sauvegarder vos vieux films, la numérisation de cassettes, le principe consiste à transformer vos K7 en dvd, quel que soit le format de vos vieilles cassettes : Betacam, Betamax, Hi-8, SVHS, V2000, Vidéo8, il y a toujours un moyen de sauvegarder les enregistrements qui y sont stockés.

blu-rayIl existe actuellement plusieurs entreprises spécialisées dans la conversion de cassettes, les professionnels transfèreront vos vidéogramme sous forme analogique ou numérique, le but est de stocker les enregistrements dans un dvd, blu-ray ou PC, vous récupérez ensuite vos enregistrements avec la qualité d’image et de son qu’ils avaient autrefois. L’avantage avec le recours au professionnel est que non seulement c’est plus pratique et plus simple mais aussi moins couteux.

Il est vrai que plusieurs sites vantent les mérites de la numerisation video de cassettes soi-même à la maison en utilisant les logiciels tels Golden vidéo ou autres, pourtant il faut toujours avoir en tête que la manipulation de bandes magnétiques est délicate, un seul faux-pas et tout l’enregistrement peut être endommagé, alors le mieux c’est de confier vos films aux professionnels afin de garder la qualité d’image et de son.

Maintenant que vous savez que vous pouvez donner une seconde vie à vos vieux enregistrements sur cassettes, peut être prendriez-vous le temps de les numériser et les ré-visionner de temps en temps pour vous rappeler de la personne que vous aviez été autrefois.

mardi, avril 1st, 2014 Mes sujets chauds Pas de commentaire