Donald se fâche

Comment est réellement Donald ? Le professeur Ludwig Von Dreck se penche sur le cas du fameux canardeau. C’est bien connu, le Duck râle tout le temps. C’est un irascible, nerveux, caractériel. Von Dreck se livre à des séances d’hypnose sur Donald qu’il veut rendre calme. Une machine à déballer des insultes doit amener DonaldDonald à acquérir du self-control, puis c’est un gramophone, par le tuyau duquel s’échappe une main décharnée et taquine ; ce sont ensuite les espiègles neveux, ces canetons fripons qui poussent Donald à bout ; il faut tester la capacité de Donald à vivre en bonne intelligence avec son voisinage, on lui colle un voisin gratiné… à la limite asocial. Et si l’on tentait un retour à la nature : une fleur prête sa corolle pour bercer le grand nerveux. Les traitements résistent. Quoi de mieux que l’armée pour mater une forte tété. Expérience vaine. On essaie la thérapie par le travail… ingrat, si possible. Enfin on tente une simulation de procès. Donald à la barre doit se prononcer au final : dix dollars US d’amende ou dix jours de vaisselle. Von Dreck a échoué. Devrons-nous attendre ton centenaire, Donald, pour que tu te calmes ? Quant à moi, je t’aime quand tu te fâches. Donald têtu, colérique, nous offre des gros plans savoureux : les deux billes rondes et noires tournent, une langue vipérine siffle et une voix caverneuse vocifère des jurons inaudibles, des membres gesticulent désarticulés. Et puis, après l’orage, Donald nous présente un visage angélique, des fossettes creusées de sourires juchés sur une marinière flanquée d’un nœud pap BCBG.

lundi, février 9th, 2015 Mes sujets chauds

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