Les dents de la mer 3

Les dents de la mer 3Mon premier est un chef-d’œuvre, mon deuxième est réchauffé, mon troisième est indigeste. Mon tout est la énième suite des «Dents de la mer». Que dire de ces «Dents de la mer n°3» ? Sinon qu’il n’a à peu près rien à voir avec l’authentique de Spielberg, que c’est dommage parce que le réalisateur Joe Alves est loin d’être un imbécile, que certaines séquences sont professionnellement réussies, mais que le requin une fois, ça va, trois fois, c’est lassant. Pourquoi pas les «Dents de la mer n°15» si la recette fait toujours autant recette… Si un James Bond tient la route des suites, il n’en va pas tout à fait de même pour un requin qui reste limité dans ses performances, surtout au niveau du dialogue. Une fois que ledit requin a grignoté tout ce qui est grignotable dans un corps humain, qu’il a surgi dix fois du côté de l’écran où on ne l’attendait pas, on ne hurle même plus de terreur, on est juste habitué..

Les premiers hommes dans la lune

Les premiers hommes dans la luneLes hommes étaient déjà allés sur la lune lorsque Nathan Juran réalisa cette très «rétro» et très libre adaptation du fameux roman d’Herbert George Wells. Tout se passe, jadis… en 1899. Un savant un peu lunatique qui invente une matière «anti-pesanteur», un jeune aventurier et sa passagère clandestine de fiancée atterrissent sur la lune et découvrent l’existence d’une race monstrueuse et intelligente… les sélénites ! Tout commence comme un «fixe o’clocktea» cottages et campagne anglaise, vieux tacots et crinolines. Puis ça continue comme une aventure du savant Cosinus. Tout fou, tout excité… et tout explose. Et cela se termine, sur la lune, comme un bon vieux film de science-fiction qui hésiterait entre Méliès et «La planète des singes». Ces «Premiers hommes dans la lune» est le divertissement familial rêvé. Drôle et pittoresque, loufoque et plein de suspense, adapté au cinéma, Wells (comme Jules Verne) possède toujours le charme indicible des bons vieux contes basés sur le merveilleux scientifique. Les sélénites, la chenille géante et les autres effets spéciaux du film sont réalisés par le maître du genre : Ray Harryhausen, avec qui Nathan Juran travailla déjà sur «Le septième voyage de Sinbad» et «A des millions de kilomètres de la terre». Magique, humoristique et poétique !

vendredi, octobre 10th, 2014 Mes sujets chauds

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