Les cassettes en chiffres

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Certains la jugeaient moribonde, d’autres la croyaient carrément morte. Que les oiseaux de mauvais augure se taisent, car messieurs, l’industrie de la vidéo se porte bien. Avec 994 millions de francs, le chiffre d’affaires réalisé en 1989 au niveau de la distribution par les éditeurs vidéo membres de la Csea (Chambre syndicale de l’édition audiovisuelle) a progressé de 306 millions de francs, soit de 44,5 Wo par rapport au chiffre d’affaires 1988. Nous vous l’avions annoncé, le marché de la vente directe de vidéocassettes, que ce soit des films, des produits musicaux, sportifs ou documentaires, a vraiment décollé. La raison essentielle? La baisse sensible du prix de ces produits (entre 99 et 199 francs TTC) par rapport à 1988. Nous avons tout pour nous réjouir, puisque la tendance attendue du marché pour 1990 est positive, et la possibilité pour la vidéo de faire de la publicité à la W consacre définitivement son caractère de marché de grande consommation.

La Fnac et son guide

Fnac Le caméscope, de plus en plus utilisé pour constituer des images d’archives familiales, vient en complément de l’appareil photo. Mais 90 % de ses utilisateurs sont des profanes du Formula project, ou le sponsoring intelligent de JVC en matière de F3 langage audiovisuel: Pour leur venir en aide, la Fnac propose un guide intitulé «Filmer en vidéo légère». Cette cassette de 35 minutes, réalisée par l’Ina et vendue 150 francs dans toutes les Fnac, constitue une véritable initiation à la réalisation de prises de vues animées. Elle sera remise gratuitement jusqu’au 15 août à tout acheteur de caméscope. C’est ce qu’on appelle joindre l’utile à l’agréable.

Magie noire et blanche

L’âge d’or d’Hollywood, ce fut aussi l’âge d’or de la photo. En ce temps-là, régnait le noir et blanc, qui reste, qu’on le veuille ou non, de loin supérieur à la couleur. Il suffit de feuilleter cet album-souvenir de Mark Vieira, collectionneur et lui-même photographe, pour en goûter la splendeur glacée, les nuances infinies, la richesse des détails. A travers ces portraits de stars, symphonies d’ombre et de lumière, et ces scènes posées qui évoquent tant de chefs-d’œuvre d’alors, c’est tout le cinéma américain des années 40 qui ressuscite. Un fascinant panthéon de papier. «Les dieux d’Hollywood 2» (1939-1951), par Mark Vieira, traduit par Philippe d’Hugues, Editions Atlas, 260 francs.

Erratum Vidikron

Dans notre numéro hors série High-tech, une erreur s’est glissée à propos du prix du vidéoprojecteur Vi-dikron. Au lieu de 30 400 francs, il fallait lire 39 400 francs. Nous prions nos lecteurs et la société concernée de nous pardonner cette involontaire méprise.

mercredi, janvier 29th, 2014 Mes sujets chauds

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